La Tour de Babel…Une architecture d’utopie et de vanité
Sujet d’utopie et de vanité, illustrant l’orgueil de l’homme qui prétend se passer de Dieu, la Tour de Babel a passionné les artistes du XVIème et du XVIIème siècle. Elle permet de suivre l’évolution des techniques de l’architecture et fait intervenir deux espaces essentiels, le haut, domaine divin et le bas, réservé aux hommes que la dynamique verticale de la Tour tente en vain de réunir. En hébreu, Babel signifie, littéralement, “confusion”. Symbole à la fois moral et religieux: outre les dangers de se croire l’égal de Dieu, la Tour de Babel nous interroge sur la nécessité qu’a l’humanité de se parler, de se comprendre pour réaliser de grands projets. Suite
Lucas Van Walkenborch, La Tour de Babel
Au premier plan, on distingue Nimrod, le roi constructeur de la Tour. Fils d’Astartée et petit fils de Noé, il se rebelle contre Dieu et séduit ses sujets en leur faisant croire que la ville qu’ils bâtiront aura pour but de les protéger de leurs ennemis. Dans ce contexte, ils n’auront pas besoin de Dieu. Une fausse religion vient de naître.
La Tour de Babel était selon la Genèse une tour que les hommes souhaitaient construire pour atteindre le ciel.
Lucas Van Walkenborch, La Tour de Babel
Pieter Bruegel l’ancien, La Tour de Babel
Pieter Bruegel l’ancien, La Tour de Babel 1563
Gaspard Van Wittel, La Tour de Babel
François de Nomé, Babel XVIIème siècle
Hendrick Van Clive, La Tour de Babel
Lucas Van Walkenborch, La Tour de Babel
Martens Walkenborch, La Tour de Babel
Martens Walkenborch, La Tour de Babel
Tour de Babel au XXème siècle
Babel 1997
Salvador Dali, La Tour de Babel
Tour de Babel 2006
Tour de Babel et techniques de l’architecture
On bâtit en pierre et non en brique comme dans la Genèse. Les outils et les engins sont variés: échelles, poulies, roues, pioches…
Maître Allemand, Tour de Babel
Leandro Bassano, La construction de la Tour de Babel
Leandro Bassano met l’accent sur les constructeurs, maçons et tailleurs de pierre qui sont au premier plan et qui occupent la majeure partie du tableau. La Tour de Babel disparaît presque sous les échafaudages. Le point de vue est à hauteur d’hommes, le véritable sujet étant le travail humain.
La construction de la tour de Babel
Un petit jeu
Sur la gravure de Cornelis Anthonisz, l’intensité dramatique est à son comble: on assiste au moment où la Tour de Babel est en train de s’effondrer sous l’effet de la colère divine. L’œuvre est didactique: saurez-vous me dire quel élément le graveur a-t-il utilisé pour condamner la vanité de la Tour?
Cornelis Anthonisz, La destruction de la Tour
Solution: Il s’agit de la banderole, en haut et à gauche de la gravure.
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