chapeau et coiffure dans la peinture
| Libellés : Peinture | Posted On jeudi 28 avril 2011
Le chapeau et la coiffure , une créativité délirante…
Le chapeau semble avoir eu un double rôle, de protection contre le froid, le soleil, la pluie, voire certains combats mais aussi d’affirmation d’un statut social ( chapeau d’apparat), d’une appartenance ethnique pour finalement devenir un accessoire de mode à part entière.
Le chapeau fut initialement une coiffure masculine. Dés le XIIème siècle, on fabriquait des chapeaux en feutre, velours ou drap unis ou ornés de fourrure, broderies, dorures, pierreries selon la fortune du propriétaire. A cette même époque les femmes portaient des bonnets, guimpes et voiles.
Chapeau d’homme
Van Eyck, Giovanni Arnolfini ( détail des époux Arnolfini)
Antonello de Messine, portrait d’homme
Holbein, Portrait d’homme
Holbein, Portrait d’homme
Lucas Cranach
Holbein,¨Portrait d’homme
Lucas Cranach, Portrait d’Henri Duc de saxe
Le hennin ou la coiffure du diable…
Le hennin, coiffure en cône dont la pointe peut s’élever jusqu’à 70 centimètres et orné d’un voile dont la longueur indiquait le rang social de sa propriétaire. Si le voile atteignait la ceinture, il s’agissait d’une bourgeoise; s’il atteignait les talons, il s’agissait de l’épouse d’un chevalier; s’il trainait au sol, il s’agissait d’une princesse ou d’une reine. Cette coiffure atteindra des proportions tellement extravagantes qu’elle deviendra l’objet d’ordonnances restrictives.
Isabel du Portugal
Petrus Christus
Rogier Van der Weyden
Rogier Van der Weyden
Le chapeau à la Cranach
Lucas Cranach
Lucas Cranach
Lucas Cranach
Lucas Cranach
Le chapeau à la Holbein
Holbein
Holbein
Holbein
Holbein
Holbein
Chapeau à la Rubens
Pierre Paul Rubens
Chapeau à la Georges De La Tour
Georges De La Tour
Chapeau d’enfant
Holbein, Portrait d’Edward
Prince Canh
Une anecdote: une créativité qui frise le délire…
Leonard, coiffeur de la reine Marie-Antoinette est l’inventeur de coiffures extraordinaires. Il prend le pari d’adapter ses idées aux évènements selon l’air du temps et l’humeur. Ses coiffure sont tantôt politiques, tantôt anecdotiques. Après le fameux “ hérisson”, suivent le “Ques-à-co”, le”Pouf-au-sentiment”, la “corne d’abondance”. A partir du 4 juillet 1776, la déclaration d’indépendance de la toute jeune Amérique provoque une pluie de “Philadelphie” et de”Boston”. Les coiffures deviennent de plus en plus hautes et ces excès représentent une gêne certaine pour la vie quotidienne. Les élégantes sont parfois obligées de voyager à genoux. Au théâtre, des têtes hautes d’un mètre deviennent le cauchemar des spectateurs. Parfois des incendies éclatent dans les soirées dansantes…Une coiffure a touché un lustre. Les caricaturistes s’en donnent à cœur joie!
Gravure représentant des coiffures extravagantes
Gravure représentant la coiffure l’indépendance ou le Triomphe de la Liberté
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