Cités idéales et Utopie en peinture
| Libellés : Peinture | Posted On lundi 21 janvier 2013
Cités idéales et Utopie…Des architectures insolites
Mythe de la Renaissance, la cité idéale incarne un rêve d’ordre et de propreté. C’est aussi la visualisation de la domination de l’être humain sur le monde à travers la rationalisation de l’espace. L’étymologie du terme “utopie” est ambigüe : il pourrait signifier aussi bien un lieu de bonheur qu’un lieu imaginaire.
Voici quelques exemples de cités idéales et d’utopies en peinture. Cités idéalesLa cité idéale est la forme rêvée des architectes.
Thomas Cole, The architect’s vision
C.R. Cockerell, The professor’s dream
Erastus Salisbury Field, Historical monument of the American republic
Attribué à Francesco de Giorgio, Cité idéale
La cité devient un lieu de symétrie, d’harmonie, de rapports mathématiques. On trouve des cités idéales dans un bon nombre de peintures de la Renaissance
Joseph Gandy, Architectural vision of early fancy and dream in the evening life
L’Utopie
Après la Republica de Platon, le mythe se développe dans l’Angleterre de La Renaissance avec la fameuse Utopie de Thomas More. L’élément le plus important de toutes les utopies historiques est qu’elle est installée sur une île. Ainsi la cité est isolée de toute corruption et violence.
Campanella, La Cité du Soleil
Dans la Cité du Soleil le frère dominicain Tommaso Campanella, trouve son inspiration dans les grandes découvertes. La structure de la cité avec ses sept murs d’enceinte fait référence à Tenochtitlàn, cité aztèque.
Geldenhauer de Nimègue, Figure de l’île d’Utopie
L’Utopie de More raconte le séjour d’un marin génois sur l’île d’Utopie dont la société est égalitaire et démocratique et où l’argent et la propriété privée n’ont aucun sens et où seule la valeur suprême est la paix.
Thomas More peint par Holbein
Architecture insolite
Ledoux est considéré comme un des précurseur de l’architecture utopiste. Ses projets parfois très originaux bouleversent la société de son temps. Il rédigera pour se justifier l’ouvrage l’Architecture considérée sous le rapport des arts, des mœurs et de la législation. La gravure ci-dessous est extraite du premier tome.
Ledoux, Le coup d’œil
Ledoux et sa fille
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